ABOUT

Ella & Pitr respectivement nés en 1984 et 1981, issus du monde du spectacle et de la scène graffiti, commencent un travail commun en 2007 par la pratique du collage. En s’introduisant par effraction dans les espaces publicitaires 4x3 ou en s’immisçant dans les interstices que propose la topologie urbaine. En 2009, ils s'intègrent illégalement dans l'exposition « Né dans la rue » à la Fondation Cartier. Par ce geste, ils se font remarquer par Thomas Schmitt qui leur propose d'intervenir sur le M.U.R d'Oberkampf à Paris. Ils furent les premiers à déborder du cadre.

En 2012, le duo commence à intégrer le principe de l'anamorphose dans leur travail. En 2013, ils collaborent avec la Comédie de St-Etienne pour la création d'une série de visuels mettant en scène leur travail anamorphique.

C'est en 2013 qu'Ella & Pitr commencent à peindre leurs "Colosses endormis" dans différents pays. Leurs tailles varient selon le support, allant de 500 mètres carrés à 25 000 mètres carrés. Depuis, plus de 60 "Sleeping giants" ont été réalisés.

Ils participent à la création de l'association Le M.U.R de Saint-Étienne, et en sont les programmateurs jusqu'à ce jour.

Effacement d'un colosse par raclage motorisé.                                                      

En 2015, ils réalisent en Norvège, dans le cadre du NuArt Festival, l’œuvre figurative sur toiture la plus grande du monde, avec Lilith & Olaf, 21 000 m2. Celle-ci sera détrônée par "Quel temps fera-t-il demain".

En 2016, ils investissent la pelouse du Stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne, avec Brigitte-Angélique de la Marmite. La même année, ils produisent dans le cadre de l'Urban Week une œuvre en plein cœur du quartier d'affaires de la Défense de Paris, "Pendant qu’Inès rêve de Camping, d'autres se noient."

En Juin 2019, il peignent la plus grande oeuvre urbaine du monde sur le toit du Parc Expo de Paris, qui fait 25 000 mètres carrés. "Quel temps fera-t-il demain" représente une grand-mère devant le flux des voitures, un sac en plastique s'envole au dessus de sa tête. Cette oeuvre à la particularité d'être traversée par le périphérique.

Ils développent peu à peu une "collection de disparitions" en archivant l'effacement de leur dessins via Google Maps ou en provocant leur effacement par dynamitage comme pour leur série "Blast" où leurs oeuvres sont peintes dans une carrière de pierre,  puis leurs disparitions par explosions sont filmées grâce à des drones.

Ella & Pitr sont considérés comme faisant partie du mouvement art urbain et utilisent l'espace urbain comme un terrain de jeu en défendant l'idée que l'espace public appartient à tous. En prenant en compte le contexte géographique et social dans lequel ils interviennent, leurs œuvres prétendent apporter un contre-point à la complaisance (« The American Dream/The Native American », Chicago 2016). Ils nourrissent un goût prononcé pour une forme d’absurdité potache à travers de multiples farces publiques comme leurs fausses annonces de chats perdus, ou leurs panneaux ruraux annonçants des brocantes imaginaires, concours de flutes, course en sac ou danses nues.

Ils travaillent depuis plus de 10 ans avec la Galerie Le Feuvre et Roze qui vend leurs travaux unique sur toile, papier et béton.
Galerie Le Feuvre & Roze.